Vous savez peut-être que le nombre d'épreuves de bikepacking ne cesse d'augmenter. Moi-même, j'ai pris le départ de deux événements d'ultracyclisme et je n'en ai terminé aucun.
Le sommeil occupe une place importante dans la vie de tout un chacun. C'est encore plus vrai si vous passez toute la journée à vélo. Pour décrocher la victoire dans des compétitions d'ultradistance, il faut savoir gérer le manque de sommeil. Ma participation à GranGuanche et à l'Atlas Mountain Race m'a enseigné qu'il était possible de dormir ou de faire une sieste n'importe où. J'ai dormi sur le sable du désert ou sur des places publiques. Dormir, c'est dormir, peu importe où vous vous trouviez.
Pour ma dernière aventure en date, j'avais choisi l'Andalousie en Espagne. Cette fois-ci, ce n'était pas une compétition et je n'avais aucune intention de sacrifier mon sommeil ou de compter seulement sur des siestes. J'étais libre de choisir l'option de la plus rudimentaire à la plus luxueuse. Si vous entendez quelqu'un tenir un autre propos pour une course quelconque, ne le prenez pas trop au sérieux. Dormir à l'hôtel ne déqualifiera pas votre aventure de bikepacking.
Lors de mon dernier voyage en Espagne, j'ai tout essayé, depuis la tente jusqu'au refuge de montagne en passant par l'hôtel. En fait, j'ai passé plus de nuits à l'hôtel qu'à la belle étoile. Mais je ne pense pas du tout que mon escapade de bikepacking a été moins aventureuse pour la cause.